La ville de Ouezzane (prérif) est considérée parmi les villes marocaines les plus abandonnées et les plus pénalisées. Par rapport aux villes du Nord (Chefchaouen, Tétouan et Tanger), c'est une périphérie délaissée. C'est une ville où tout tombe en miette : l'architcture, l'artisanat, l'art cullinbairen, les légendes, les contes, les costumes. bref tout un savoir faire et un savoir vivre qui s'évaporent jour après jour, mois après mois et année après année. Et pourtant la ville et sa région (beni messara, masmouda, ghzaouan, Rhouna, etc) recélent des potentialités naturelles et culturelles énormes. Ouezzane est urnommée la ville d'olives et des figues. Il faut y ajouter également, la vigne traditionnel, les prunes et d'autres produits de terroit. Mais la part du pays de Jbala sur la carte touristique est insignifiant. Ouezzane est surnommée également "la maison de la garantie" et pourtant pour ses habitants l'avenir semble incertain. Il y a une tendance chez les ouazzanis de mettre toute la résponsabilité sur le dos des Chorfas de Ouezzane habitant les meilleurs demeures et profitant depuis des siècles des services des "khodams" et des dons en nature et en argent, disent-ils. Mais le probléme est plus grave que ça. La ville semble pénalisée, il en témoigne son attachement à la région Gharb-Chrarda Beni Hssen et son détachement du pays mère de Jbala et du domai,ne d'intervention de l'Agence de Développement des Provinces du Nord. je revis peochainement sur cette question.
MONKACHI HASSANE